Jervis Bay: Flipper, Skippy and others - Jervis Bay : Flipper, Skippy et les autres

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Qu'est-ce qu'elle a fait la Milie au juste cette fois ? S'est baladée ? Oui, c'est bien çà, et pour toi, elle t'offre un peu de rêve à travers ces quelques lignes, ces mots du bout du monde enfin çà dépend où t'habites, ces quelques images très haute définition bientôt les films haute définition, j'ai demandé un camescope au Papa Nowel. Bon bref, j'ai passé un super week-end à Jervis Bay, et il me tarde de partager avec toi, zami lecteur super fidèle, mes tribulations sur la South Coast, à trois heures au Sud de la très belle Sydney...

Princess Highway, Ze voie rapide !
Pour te rendre à Jervis Bay, il te faut emprunter au choix :

• La route touristique, Grand Pacific Drive le long de la côte : le nom à lui seul fait rêver, mais accroche-toi pour la trouver dans le sens Jervis - Sydney, j'ai bien suivi les panneaux mais jamais réussi à faire plus d'une dizaine de km dessus...bizarre...veulent pas te touristes le long de la côte ?
• La voie rapide, la Princess Highway : elle permet de rouler jusqu'à 110km/h (on compte en km/h ici), sur certaines portions choisies, et sur d'autres, des portions dignes de certaines routes de montagne en zig zag, te permet de rouler jusqu'à...60km/h et tu t'y tiens car il y a des photos-box-souriez-vous-êtes-pris-en-photos en plein milieu des virages - radar mon bon radar tu l'auras compris -, ça calme, et j'imagine que c'est efficace pour éviter les accidents.

Plages de sable blanc et parc national
Bref, une fois que tu es arrivé dans les environs de Jervis, tu entres dans les terres du Jervis National Park, et à Hyams Beach par exemple, tu es ébloui par tant de sable blanc. En fait si tu as comme moi la chance d'y arriver quand le ciel est couvert, et que, comme c'est dommage, tu as oublié tes sunnies dans la boîte à gants, tout est blanc et magnifique, plus rien ne compte, mais mince ça t'explose les nyeux !
Enfin Dieu que c'est beau mon zami. Les eaux cristallines te feraient presque oublier qu'il est beaucoup moins de saison de se baigner. C'est bien dommage car ici les eaux ne sont pas infestées de requin, de méduses mortelles et j'arrête là, vous allez croire qu'on risque sa vie en se baignant dans ce pays même si c'est un peu vrai quand même un peu plus au Nord.

Aileron à l'horizon
J'étais aveuglée par tout ce sable et ce ciel blancs lorsque non loin de moi, à quelques mètres du rivage, j'aperçois, pas un, pas deux, mais une demie douzaine d'ailerons ! Ni une, ni deux, je me jette à l'eau pour sauver le chien de ce couple de touristes qui se baignait, inconscient du danger au milieu des...Quoi ? C'est Flipper et ses potes ? Bon, je me rhabille, j'admire ce spectacle, et je me dis "je ne me souvenais pas être venue jusqu'ici pour voir des dauphins". Je ne t'avais pas dit ? J'étais venue pour voir Moby-Dick désolée j'ai pas trouvé de nom de baleine connue et gentille dans la littérature de plus près. C'est la saison, je te le disais il y a quelques semaines. C'est donc au final une douzaine de dauphins que j'ai eu le plaisir de voir jouer et sauter depuis la plage. La nature est généreuse, et c'est mon jour !

Kangourou roux fallait que ça rime hein et mythologie aborigène
Dame nature m'avait donc réservé de croiser d'autres spécimens bien locaux sur une autre plage. Des touristes ? Oui. Des détritus ? Oui aussi. Oui mais c'est un spécimen natif qui fait ce bruit dans mon dos alors que je me promène face à la Baie de Beecroft. La plage elle aussi bordée de sable plus blanc que blanc est étroite et fait face à une portion de bush. C'est de cette nature luxuriante que Skippy le kangourou tentait de s'extirper discrètement...pas de bol Skippy, je t'ai entendu tout de suite ! Et hop dans la boîte ! Remarque je comprends mon copain kangourou, à cet endroit la vue sur la baie est imprenable. Clique sur la photo pour mieux voir Skippy. La péninsule de Beecroft est également un haut lieu de culte aborigène - comme toute péninsule -, avec pas moins d'une centaine de sites sacrés. On dit que deux personnages mythologiques vivent sur le site : un personnage à l'apparence humaine serait responsable de la propagation et du contrôle des ressources marines, et le serpent "Spundula", ferait la pluie et le beau temps sur la péninsule.


A la rencontre des géants des mers
Après une nuit passée dans la petite bourgade de Huskisson, où j'ai même croisé un husky qui consiste en une rue principale - mais quelle rue - qui fait face à une presqu'île qui baigne dans des eaux plus transparentes tu meurs, me voici partie en mer pour tenter de revoir ces cétacés qui m'avaient fait de l'oeil de Bondi il y a quelques semaines. Après une heure et demie de mer, ce sont les phoques qui me font cette fois de l'oeil, nichés sur la paroi de la falaise avec laquelle ils se fondent, ils sautent un à un dans l'eau et commencent alors un balai marin auquel je ne m'attendais pas clique sur la photo à gauche. Je suis terriblement chanceuse ! Et je le suis encore plus lorsque j'aperçois enfin les cétacés géants que j'étais venue revoir, plus proches, plus grandes, plus vivantes et baleineuses que jamais. La veinarde que je suis se sent toute petite face à ce spectacle qui se répète depuis la nuit des temps, des eaux glacées de l'océan Antarctique jusqu'à celles plus chaudes du Pacifique.
Les mots me manquent zami, et bientôt déjà il faut rentrer en ville...bye bye Jervis, je reviendrai, avec Tom cette fois ! Le pauvre a dû rester pour commencer un nouveau projet.

Stay tuned mon zami, d'autres photos de la virée jervisienne seront bientôt dispos dans la colonne de droite.